Nous sommes toujours à Kyoto et nous poursuivons la découverte des merveilles que compte cette ville. Et encore, uniquement les incontournables signalés dans le guide Michelin, sinon nous serions encore là la semaine prochaine...
Nous quittons notre hôtel un peu plus tard que d'habitude (ils avaient oublié notre petit-déjeuner...) pour nous rendre à Tofuku-ji. Encore un temple, oui, mais celui-ci a le mérite de posséder un très beau parc, presque une forêt, traversé par un pont de bois. On est perdu au milieu d'un océan de vert et seuls les toits des bâtiments dépassent de la cime des arbres. Au milieu de la forêt, un temple avec un beau jardin zen surnage, ainsi qu'un autre avec des jardins aux quatre points cardinaux. C'est joli comme tout et vraiment original.
A environ 15 minutes à pied (pour une fois qu'on trouve un parking gratuit, on en profite) se trouve le sanctuaire Fushimi-Inari Taisha. Là encore, ça pourrait n'être qu'un sanctuaire de plus, mais il y a une originalité. Une petite folie, même, d'ailleurs. Une heure plus tôt, à Tofuku-ji, nous avons repéré une série de 11 torii placés les uns à la suite des autres et plaisanté sur leur utilité. On ne rigole plus du tout, parce qu'ici, des torii, il y en a 30 000.
Minute culture pour comprendre de quoi il retourne. Inari, qui donne son nom au sanctuaire, est la déesse protectrice du riz. Autant dire que c'est un sacré big deal dans le coin et qu'il vaut mieux que la déesse soit de bonne humeur si on veut éviter les catastrophes façon famine de la patate en Irlande. Alors, pour s'attirer ses bonnes grâces, les fidèles lui font don de torii gravés à leur nom depuis le 8è siècle. Et ça continue aujourd'hui, même si lesdits fidèles ont plus tendance à réclamer de bonnes récoltes de sous que de bonnes récoltes de riz. Ergo, 30 000 torii de toutes tailles, du grand machin sous lequel on peut marcher au petit truc portable à bout de bras. "C'est quoi le délire avec les renards ?", vous demanderez-vous peut-être après avoir vu les photos. Réponse facile : le riz est la céréale préférée des rongeurs, et quoi de mieux qu'une paire de renards pour les tenir à l'écart ?
Un circuit plutôt escarpé et plein de marches zigzague dans la montagne sur 4 km et permet d'accéder au sanctuaire au sommet. Il faut être un brin cinglé pour l'emprunter par cette chaleur, voire pour l'emprunter tout court. Alors forcément, ni une ni deux, on l'emprunte. 4 km en montagne, ce n'est vraiment pas de tout repos, malgré l'ombre accordée par les torii. On admire particulièrement les papys-mamies qui font l'ascension sans paraître plus essoufflés que nous, ainsi que les très jeunes enfants qui ne se plaignent même pas de toutes ces marches. On a dû les prévenir qu'il y avait des stands de glaces un peu partout sur le chemin... Il nous faut un peu plus d'une heure et deux bouteilles d'eau pour atteindre le sommet, pour au final ne rien voir de plus de là-haut ! Tout l'intérêt du site réside dans la succession de torii, pas dans la vue depuis le sanctuaire.
Une fois redescendus (en moins d'une demi-heure, c'est fou comme c'est plus facile dans ce sens-là !), nous nous accordons un déjeuner bien mérité à base de brochettes de viande et de taiyaki, de petits poissons en pâte à gaufre fourrés à la crème pâtissière ou à la pâte de haricots rouges. Miam miam !
Notre dernière étape de la journée se trouve à une dizaine de kilomètres de là. Il s'agit d'un célèbre temple de l'école Shingon, Daigo-ji, consacré à Kannon (encore elle) et construit à l'emplacement d'une source d'eau aux pouvoirs spirituels (sans doute la version aquatique de l'herbe qui fait rigoler). On y découvre d'abord le plus beau jardin intérieur de tout notre séjour (mais forcément, pas de photos), puis un ensemble monastique avec pagode, petit étang adorable et temples disséminés ça et là. Nous avions bien l'intention de nous faire une thématique "crapahutage en montagne" et de gravir là aussi les 2,5 km qui mènent au sanctuaire, mais il faut mettre la main à la poche pour accéder au sentier de randonnée, et ça, ça nous énerve au plus haut point. Payer pour voir l'intérieur des temples ou entrer dans des jardins classés, pourquoi pas, mais pour approcher une cascade ou marcher dans la montagne, non merci.
Finalement, renoncer à la randonnée n'est peut-être pas un mal, car le simple retour à la voiture tire un peu sur les muscles... Ce soir, ce sera donc retour à l'hôtel assez tôt, pour nous préparer à notre dernière journée à Kyoto demain.
Après les chats, les renards !
A environ 15 minutes à pied (pour une fois qu'on trouve un parking gratuit, on en profite) se trouve le sanctuaire Fushimi-Inari Taisha. Là encore, ça pourrait n'être qu'un sanctuaire de plus, mais il y a une originalité. Une petite folie, même, d'ailleurs. Une heure plus tôt, à Tofuku-ji, nous avons repéré une série de 11 torii placés les uns à la suite des autres et plaisanté sur leur utilité. On ne rigole plus du tout, parce qu'ici, des torii, il y en a 30 000.
Minute culture pour comprendre de quoi il retourne. Inari, qui donne son nom au sanctuaire, est la déesse protectrice du riz. Autant dire que c'est un sacré big deal dans le coin et qu'il vaut mieux que la déesse soit de bonne humeur si on veut éviter les catastrophes façon famine de la patate en Irlande. Alors, pour s'attirer ses bonnes grâces, les fidèles lui font don de torii gravés à leur nom depuis le 8è siècle. Et ça continue aujourd'hui, même si lesdits fidèles ont plus tendance à réclamer de bonnes récoltes de sous que de bonnes récoltes de riz. Ergo, 30 000 torii de toutes tailles, du grand machin sous lequel on peut marcher au petit truc portable à bout de bras. "C'est quoi le délire avec les renards ?", vous demanderez-vous peut-être après avoir vu les photos. Réponse facile : le riz est la céréale préférée des rongeurs, et quoi de mieux qu'une paire de renards pour les tenir à l'écart ?
Un circuit plutôt escarpé et plein de marches zigzague dans la montagne sur 4 km et permet d'accéder au sanctuaire au sommet. Il faut être un brin cinglé pour l'emprunter par cette chaleur, voire pour l'emprunter tout court. Alors forcément, ni une ni deux, on l'emprunte. 4 km en montagne, ce n'est vraiment pas de tout repos, malgré l'ombre accordée par les torii. On admire particulièrement les papys-mamies qui font l'ascension sans paraître plus essoufflés que nous, ainsi que les très jeunes enfants qui ne se plaignent même pas de toutes ces marches. On a dû les prévenir qu'il y avait des stands de glaces un peu partout sur le chemin... Il nous faut un peu plus d'une heure et deux bouteilles d'eau pour atteindre le sommet, pour au final ne rien voir de plus de là-haut ! Tout l'intérêt du site réside dans la succession de torii, pas dans la vue depuis le sanctuaire.
Une fois redescendus (en moins d'une demi-heure, c'est fou comme c'est plus facile dans ce sens-là !), nous nous accordons un déjeuner bien mérité à base de brochettes de viande et de taiyaki, de petits poissons en pâte à gaufre fourrés à la crème pâtissière ou à la pâte de haricots rouges. Miam miam !
Notre dernière étape de la journée se trouve à une dizaine de kilomètres de là. Il s'agit d'un célèbre temple de l'école Shingon, Daigo-ji, consacré à Kannon (encore elle) et construit à l'emplacement d'une source d'eau aux pouvoirs spirituels (sans doute la version aquatique de l'herbe qui fait rigoler). On y découvre d'abord le plus beau jardin intérieur de tout notre séjour (mais forcément, pas de photos), puis un ensemble monastique avec pagode, petit étang adorable et temples disséminés ça et là. Nous avions bien l'intention de nous faire une thématique "crapahutage en montagne" et de gravir là aussi les 2,5 km qui mènent au sanctuaire, mais il faut mettre la main à la poche pour accéder au sentier de randonnée, et ça, ça nous énerve au plus haut point. Payer pour voir l'intérieur des temples ou entrer dans des jardins classés, pourquoi pas, mais pour approcher une cascade ou marcher dans la montagne, non merci.
Finalement, renoncer à la randonnée n'est peut-être pas un mal, car le simple retour à la voiture tire un peu sur les muscles... Ce soir, ce sera donc retour à l'hôtel assez tôt, pour nous préparer à notre dernière journée à Kyoto demain.
Après les chats, les renards !
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