vendredi 18 octobre 2019

Mahé, Seychelles - Sous l'océan

Après avoir relu mon article concernant la plongée chez Maurice, je me rends compte que je pourrais presque réécrire la même chose pour Mahé... Il semblerait que l'Océan Indien soit véritablement le paradis des plongeurs ! Pour tout dire, plus encore que l'Île Maurice, les Seychelles remportent la palme de la vie sous-marine la plus riche et la plus impressionnante que nous ayons vu jusqu'à présent. C'est simple, chacune de nos douze plongées comptait au moins un "gros" (requin, tortue ou raie), et le plus souvent plusieurs et/ou un assortiment des trois. Les requins baleines s'étant faits plutôt rares cette année, nous n'avons malheureusement pas eu l'occasion d'en croiser, mais en échange, nous avons eu droit plusieurs fois à des dauphins en surface sur le chemin du retour.


Si les Seychelles sont le paradis de la faune sous-marine, l'activité plongée n'aura pas été de tout repos pour autant. La pluie n'a certes aucune importance quand on a de toute façon payé pour se mouiller, mais le vent, lui, a bel et bien un impact sur la mer... et donc sur les pauvres plongeurs qui souffrent du mal de mer. Les trois premiers jours, les paliers de sécurité et les intervalles de surface ont ainsi été un cauchemar pour votre servante, qui s'offrirait bien un remplacement de l'oreille interne si ce genre d'opération était possible. Le filtre rouge de la GoPro aura même réussi à se détacher et à se perdre au fond de l'océan lors d'une sortie sur épave particulièrement mouvementée...


En bonnes flemmes qui connaissent leurs priorités, nous avions réservé un appartement à environ 30 secondes montre en main du centre de plongée, Big Blue Divers, tenu par une Néerlandaise établie ici depuis les années 90. D'un pays et d'un centre à l'autre, les habitudes changent radicalement : après plusieurs séjours passés à changer nous-mêmes nos bouteilles entre deux plongées (il faut bien apprendre et s'assurer que les consignes de sécurité deviennent une seconde nature), nous avons découvert la joie de laisser faire les pros, qui insistent pour qu'on se détende et qu'on en profite, au prétexte que "vous êtes en vacances, vous n'allez quand même pas travailler !". Vu comme ça, forcément... C'est d'autant plus appréciable lorsqu'on est de toute façon incapable de quitter l'horizon des yeux !


Un très grand merci à Elise, Oliver, Liliane, Wills et tout le reste de l'équipe pour leur bonne humeur et pour nous avoir permis de vivre cette belle expérience. La prochaine fois, on essaiera de se caler avec les requins-baleines...

Petit jeu : saurez-vous reconnaître les photos avec filtre et les photos sans ? (Indice : si c'est bleu, c'est que le filtre rouge avait disparu...)

lundi 14 octobre 2019

Mahé, Seychelles - Terra firma

C'est l'heure du traditionnel séjour plongée annuel (oui, c'est officiellement une tradition depuis la Thaïlande il y a deux ans) ! En cette période où la météo attaque le combo pluie/vent/froid et où les jours se font plus courts, rien de tel que l'hémisphère sud, l'Océan Indien, les plages de sable fin et les cocotiers pour se remonter le moral ! Après 15 heures de vol, une escale à Dubaï, à peu près zéro sommeil dans l'avion et un trajet en taxi qui ne nous a pas rassurés quant à l'état des routes dans la région, nous voici à Beau Vallon, dans le nord-ouest de Mahé, l'île principale des Seychelles.


Le jour de notre arrivée, tout est à peu près comme sur les cartes postales, soleil ravageur inclus. La météo a voulu faire bonne impression sur les touristes fraîchement arrivés et s'est donc mise au beau fixe, mais ce que les cartes postales ne disent pas, c'est que le cumul de pluie dans ce pays est en fait très, très élevé. Au mieux, il fait très chaud et très humide. Au pire, il pleut. Beaucoup. Ce qui explique les caniveaux de 20 cm de large et 30 cm de haut – il faut bien évacuer toute cette eau d'une façon ou d'une autre ! La pluie n'est pas vraiment un problème pour les touristes qui ont prévu de passer leurs vacances sous l'eau (trempés pour trempés...), mais pour les couples de jeunes mariés en voyage de noces, la déception est un peu rude...


Contrairement aux Canaries ou à l'Île Maurice, nous avons trouvé le temps d'explorer un peu l'île. Le délai à respecter entre une plongée et un voyage en avion étant de 24 heures, et notre vol étant prévu à 8h15 le dimanche matin, il nous était impossible de plonger le samedi. Nous avions prévu une journée à base de grasse matinée/plage/sieste/séries dans la chambre d'hôtel, mais le hasard a voulu que nous fassions la connaissance de Cédric, un plongeur français dans la même situation que nous, qui avait loué une voiture pour la journée de samedi et nous a gentiment proposé d'en profiter. Nous avons ainsi pu découvrir la capitale, Victoria, une cascade en pleine jungle, une rhumerie (fermée le samedi, mais il avaient des tortues dans le parc, alors ça compense) et des plages de rêve au niveau de la pointe sud... et nous rendre compte par la même occasion que l'île est minuscule et qu'on en a fait le tour en moins d'une journée. Et encore, parce qu'il faut lever le pied sur la route en raison des caniveaux de l'extrême !


La faune terrestre n'est pas ce qui nous intéresse le plus aux Seychelles, mais les chauves-souris qui ont élu résidence dans l'arbre en face de notre appartement et les geckos qui s'invitent régulièrement dans la chambre ont tout de même beaucoup de charme. Les araignées qui ont tissé leurs toiles entre les fils électriques et qui affichent des tailles telles qu'on les aperçoit même en passant en voiture, c'est moins drôle... La cohabitation serait moins compliquée si elles faisaient leur travail et nous débarrassaient des moustiques, mais ce n'est même pas le cas. Devinez qui a finalement compris qu'elle était allergique aux piqûres de moustique après avoir servi de buffet à volonté avant même la fin du jour 1 ?!?

"I am the darkness. Si si. Là il fait juste pas assez nuit..."

Pour plus de photos de gros z'animos, c'est dans le prochain article que ça se passe, comme d'habitude !