Dernière étape de cette première semaine de découverte des châteaux de la Loire : le fameux château de Valmer que nous avons loupé hier. Il est plus que temps de quitter la région et de rentrer dans nos pénates : le ciel a définitivement viré au gris et nous croisons les doigts pour ne pas prendre la saucée du siècle au milieu de la visite.
Car au château de Valmer, on reste dehors tout du long. Le château principal a brûlé en 1948 et il n'en reste que les marches du perron ; le "Petit Valmer", le bâtiment juste derrière (pas si petit que ça, d'ailleurs), est la résidence des propriétaires, qu'on va éviter d'aller déranger. Il y a de toute façon largement de quoi faire avec les jardins, la chapelle troglodytique et les douves. Parce qu'on ne change pas un thème qui gagne (ou pas, ça dépend des points de vue), les statues classiques côtoient une fois de plus les œuvres d'art contemporaines, sculptées dans ce métal artistement rouillé-mais-en-fait-non que nous avons croisé dans tous les jardins de la région. Ce n'est toujours pas notre délire, mais au moins, ces œuvres-là sont figuratives, rigolotes et ont l'air d'avoir demandé du travail (et du talent en prime). Ce n'est pas le cas de tout ce que nous avons pu voir cette semaine...
Malgré le ciel tout gris, la balade entre le potager, le verger et les jardins d'agrément est très agréable. Même les douves ont été transformées en espaces verts il y a quelques années, avec des contreforts d'ifs et des plantes grimpantes. On y accède par un escalier très étroit, très sombre et très bas de plafond, et quand on s'est entendu répéter toute la semaine que Charles VIII était mort de s'être cogné la tête à un linteau de porte (du haut de son 1,52 m, chapeau l'artiste), c'est un chouia angoissant. Et parce qu'on ne déroge pas à un thème bien établi, ici aussi il y a une collection bizarre : les menthes. On a compté, il y en avait plus d'une trentaine différentes. Et nous qui étions fiers avec notre unique pied de menthe toute basique dans notre jardin !
Clou de la visite : la dégustation ! Valmer, ce n'est pas seulement un monument historique et un jardin remarquable, c'est aussi un domaine viticole, et les propriétaires ont bien compris comment donner envie aux gens d'acheter leur vin : en le leur faisant découvrir sur place. Il est peut-être un peu tôt dans la journée pour le Vouvray... mais tant pis ! Il aurait été dommage de se priver, et nous repartons d'ailleurs avec deux bouteilles en souvenir de cette première semaine de découverte des châteaux de la Loire.
Pomme de reinette et pomme d'api... (on croise des pommes d'api rouges dans un jardin et voilà le résultat : une chanson coincée dans la tête toute la journée !)
Les vacances sont déjà finies, et nous prenons la route du retour. Pour une fois, nous voici rentrés après seulement deux heures de route. En une semaine, nous n'avons fait qu'effleurer le sommet de cet iceberg que constitue la vallée de la Loire, et ce que nous avons vu nous a donné une furieuse envie de revenir. Pas d'inquiétude, nous avons déjà un programme sur deux semaines supplémentaires, à étaler sans doute sur les deux années à venir !
Car au château de Valmer, on reste dehors tout du long. Le château principal a brûlé en 1948 et il n'en reste que les marches du perron ; le "Petit Valmer", le bâtiment juste derrière (pas si petit que ça, d'ailleurs), est la résidence des propriétaires, qu'on va éviter d'aller déranger. Il y a de toute façon largement de quoi faire avec les jardins, la chapelle troglodytique et les douves. Parce qu'on ne change pas un thème qui gagne (ou pas, ça dépend des points de vue), les statues classiques côtoient une fois de plus les œuvres d'art contemporaines, sculptées dans ce métal artistement rouillé-mais-en-fait-non que nous avons croisé dans tous les jardins de la région. Ce n'est toujours pas notre délire, mais au moins, ces œuvres-là sont figuratives, rigolotes et ont l'air d'avoir demandé du travail (et du talent en prime). Ce n'est pas le cas de tout ce que nous avons pu voir cette semaine...
Le potager
Malgré le ciel tout gris, la balade entre le potager, le verger et les jardins d'agrément est très agréable. Même les douves ont été transformées en espaces verts il y a quelques années, avec des contreforts d'ifs et des plantes grimpantes. On y accède par un escalier très étroit, très sombre et très bas de plafond, et quand on s'est entendu répéter toute la semaine que Charles VIII était mort de s'être cogné la tête à un linteau de porte (du haut de son 1,52 m, chapeau l'artiste), c'est un chouia angoissant. Et parce qu'on ne déroge pas à un thème bien établi, ici aussi il y a une collection bizarre : les menthes. On a compté, il y en avait plus d'une trentaine différentes. Et nous qui étions fiers avec notre unique pied de menthe toute basique dans notre jardin !
Clou de la visite : la dégustation ! Valmer, ce n'est pas seulement un monument historique et un jardin remarquable, c'est aussi un domaine viticole, et les propriétaires ont bien compris comment donner envie aux gens d'acheter leur vin : en le leur faisant découvrir sur place. Il est peut-être un peu tôt dans la journée pour le Vouvray... mais tant pis ! Il aurait été dommage de se priver, et nous repartons d'ailleurs avec deux bouteilles en souvenir de cette première semaine de découverte des châteaux de la Loire.
Pomme de reinette et pomme d'api... (on croise des pommes d'api rouges dans un jardin et voilà le résultat : une chanson coincée dans la tête toute la journée !)
Les douves
Les vacances sont déjà finies, et nous prenons la route du retour. Pour une fois, nous voici rentrés après seulement deux heures de route. En une semaine, nous n'avons fait qu'effleurer le sommet de cet iceberg que constitue la vallée de la Loire, et ce que nous avons vu nous a donné une furieuse envie de revenir. Pas d'inquiétude, nous avons déjà un programme sur deux semaines supplémentaires, à étaler sans doute sur les deux années à venir !
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