Quand on décide de partir en vacances en pleine période scolaire, on ne fait pas semblant : après une semaine entre Touraine et Val-de-Loire en juillet, nous revoici sur les routes en plein mois d'août... mais cette fois, on a traversé la Manche. Le créneau pour visiter Londres est assez limité quand on veut mettre Buckingham Palace au programme : il faut attendre que la reine ne soit pas chez elle, ce qui n'arrive que deux petits mois dans l'année. Et ce n'est pas comme si on pouvait l'obliger à se mettre au vert plus souvent !
Après 2h30 d'Eurostar, nous voici donc à Londres... sous un soleil radieux. (C'est donc là qu'il était passé, celui-là ! On finissait par se poser la question, dans notre petit coin de région parisienne où il fait un temps de novembre depuis début août !) Le temps de rejoindre notre hôtel à l'autre bout de la ville, en empruntant Tube et bus comme de vrais locaux, l'après-midi touche presque à sa fin et il est trop tard pour explorer Camden Market comme nous l'avions prévu. Nous nous rabattons donc sur la découverte du quartier où nous logeons, Kensington (ou, plus précisément, "le bourg royal de Kensington et Chelsea", mais c'est un peu long).
En un mot comme en cent, ce n'est pas exactement le quartier le plus moche de Londres. Renseignements pris chez les agents immobiliers du coin, il faut compter un petit million de livres sterling pour une maison avec une seule chambre. Ahem. On va se contenter de profiter des jolies façades, des belles bagnoles et des espaces verts en accès libre, d'accord ? Et en parlant d'espaces verts, notre hôtel est situé à proximité de Holland Park, qui se prête parfaitement à une petite balade de fin d'après-midi ensoleillé.
Contrairement à des monstres comme Saint James's Park, Hyde Park ou Regent's Park, ce parc-là est à taille humaine et beaucoup de gens sont là simplement pour lire, prendre le soleil ou profiter du tea time avec biscuits et thermos sur la pelouse. Le jardin japonais, avec sa cascade et ses lanternes en pierre, nous rappelle un peu Kyoto, et surtout, SURTOUT, on retrouve les sacro-saints écureuils qui manquent tellement aux parcs parisiens. On a beau savoir que l'écureuil gris est une sale bestiole invasive qui bouffe de l'écureuil roux au petit-déjeuner, on ne peut pas s'empêcher de les trouver ridiculement mignons et de les suivre à la trace pour les prendre en photo (quand ils veulent bien arrêter de grouiller suffisamment longtemps pour ça). Oui, nous avons passé une bonne partie de la balade à chasser photographiquement l'écureuil. Et on assume.
Il est pas doué pour la photo animalière, le Benji ?
Après un petit tour dans le quartier, au milieu des mews qui font rêver et des voitures de luxe arborant vitres teintées et plaques diplomatiques (l'ambassade de Grèce a réussi à s'installer dans le seul bâtiment vieux et laid du quartier, il fallait le vouloir), nous allons tester la qualité du cidre du pub qui jouxte notre hôtel. Verdict : le cidre anglais est toujours plus proche de la bière que du cidre breton, mais par cette chaleur, on ne fait pas la fine bouche.
Pour résumer, les barmen anglais ne vous regardent pas bizarrement quand vous réclamez une pinte de cidre, et il y a plein de petites bêtes trop mignonnes dans les parcs. Jusqu'ici, Angleterre 2, France 0 !
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