Parce que c'est dimanche et que nous sommes au bout de notre endurance, nous enregistrons encore un départ tardif (et en bus) pour le quartier de l'Aventin et arrivons sur les lieux de notre première visite sur le coup de 10h. L'impressionnante averse qui a duré le temps de notre petit-déjeuner annonce la couleur question météo : nous n'allons pas rester au sec longtemps, ce qui est un peu dommage car nous avons essentiellement prévu des visites en extérieur...
Nous commençons donc la journée par les thermes de Caracalla, l'un des plus grands complexes thermaux de l'Antiquité, qui s'étalent sur 13 hectares. De nombreux murs sont encore debout et délimitent un périmètre effectivement impressionnant, mais il ne reste plus grand chose des bains eux-mêmes, à l'exception de quelques mosaïques et de la vague forme des bassins et de la grande piscine quasi-olympique. Le site propose très intelligemment un casque de réalité augmentée pour se faire une idée de ce à quoi ressemblaient les lieux à l'époque de leur construction, au 3è siècle de notre ère, mais nous avons opté pour la visite de base, sans aide technologique, et il est un peu difficile de faire jouer l'imagination quand il reste si peu d'éléments d'origine. D'autant que nous sommes distraits par une véritable pluie de pollen, qui provoque éternuements et quintes de toux chez à peu près tout le monde et nous harcèlera toute la journée.
Après un peu de marche au milieu des églises qui se vident de leurs fidèles et sous un ciel qui hésite toutes les 8 secondes entre simple gris et gouttes de pluie, deuxième arrêt au parc des Orangers, qui offre une jolie vue sur la basilique Saint-Pierre et le MONUMENT. Nous prenons quelques photos sans nous attarder, car il ne fait franchement pas chaud et nous préférons de toute façon éviter les concentrations excessives d'arbres. Même sans être allergique, ces pollens sont vraiment violents !
De l'Aventin, nous franchissons le Tibre pour rejoindre le Trastevere et passons une bonne dizaine de minutes à chercher notre visite suivante. Il faut dire que quand le Routard et le site en question n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le nom de l'endroit, les touristes que nous sommes ont un peu de mal à s'y retrouver. Perdus au plein centre de Rome, les jardins de l'ancienne villa d'Olimpia Maidalchini Pamphilj doivent être très agréables à découvrir par grand soleil, mais font un peu grise mine aujourd'hui. On se contentera donc du petit tour qui passe par un vieil hôpital (encore en service jusque dans les années 60, d'après les registres exposés là) et par Santa Maria in Cappella, peut-être la plus petite église de Rome, datant du 11è siècle. Pas grand-chose d'autre à voir, mais encore une fois, la principale attraction du lieu, le jardin et ses orangers, perd de son intérêt quand il fait un temps de novembre.
Pause déjeuner (nous ne pourrons sans doute plus jamais manger de gnocchi en rentrant à la maison tant ceux de ce midi étaient bons...), puis nous faisons un crochet par la basilique de Santa Maria in Trastevere. Parce qu'il faut bien trouver le moyen de se distinguer dans une ville qui compte autant d'églises au mètre carré, celle-ci est flanquée d'un campanile en brique et d'une jolie mosaïque à l'extérieur. D'ailleurs, la mosaïque, c'est aussi le thème de l'intérieur, puisque le dôme en est recouvert. Dommage que la basilique soit si sombre, on a un peu de mal à en profiter pleinement (et à faire des photos décentes). La hauteur sous plafond n'égale pas celle de Saint-Pierre, mais l'effort est carrément louable, et le retour du Saint Mouton fait plaisir à Benjamin. Et au moins, ici, il y a des orgues. Non mais...
C'est dimanche, il fait froid, il pleut, la végétation nous agresse et de toute façon, nous avons fini le programme de la journée, alors nous rentrons à l'hôtel en début d'après-midi pour se débarrasser de tous ces pollens et faire une sieste. Si la nature ne nous aide pas à boucler notre séjour dans les meilleures conditions, où va-t-on ?!
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