Encore une journée thématique au programme : aujourd'hui, nous allons parler littérature, et plus particulièrement d'auteurs anglais cultes. On commence par une expédition à Southwark (soit l'autre bout de Londres pour nous qui logeons à Kensington), sur la rive sud de la Tamise, dans ce qui était le quartier des théâtres à l'époque élisabéthaine. C'est là que le célèbre Globe, le théâtre appartenant à Will Shakespeare et à sa troupe, a été reconstitué en 1997, à environ 200 mètres de son emplacement d'origine. La visite guidée commence par une exposition sur la vie et l'oeuvre du Barde et présentant quelques-uns des accessoires utilisés de nos jours lors des représentations au Globe, mais honnêtement, ce n'est pas pour ça qu'on est là. Si on vient, c'est surtout pour le fameux théâtre circulaire à ciel ouvert qui a fait rêver tous les fans de Shakespeare In Love (je plaide coupable) :
Comme je l'ai dit, c'est évidemment une reconstitution (l'original ayant brûlé en 1613 et la V2 ayant été démolie en 1644), mais d'après les informations dont disposent les spécialistes, ce Globe-ci est très fidèle à ce que les contemporains de Shakespeare ont pu connaître. A l'exception du système anti-incendie sur le toit en chaume ; comme dirait notre guide, quand il faut choisir entre réalité historique et sécurité, on ne réfléchit pas longtemps. En parlant du guide, la visite est riche en informations historiques et anecdotes rigolotes, dont certaines rendraient presque fiers d'être français : c'est en effet après son exil en France sous le Commonwealth que Charles II autorise les femmes à monter sur scène. On peut dire merci aux actrices de la troupe de Molière ! On apprend également que le Globe est une véritable institution pour les jeunes acteurs en formation, et certains ont fait une belle carrière par la suite : il y a quelques années, la scène shakespearienne a vu passer un certain Jim Parsons, que les fans de The Big Bang Theory (présents !) connaissent mieux sous le nom de Sheldon Cooper.
Le Globe étant un théâtre en activité, surtout en cette saison (il ne ferme qu'en hiver, quand il fait trop froid pour jouer dehors), nous sommes accompagnés tout au long de la visite par le ballet des techniciens qui préparent le décor et par les balances sonores de la représentation de l'après-midi. Aujourd'hui, on donne Beaucoup de bruit pour rien, dans une version ultra-moderne ayant pour cadre la révolution mexicaine des années 1910. Nous n'avons pas prévu de rester pour voir le résultat, mais le concept est intrigant. Malheureusement, qui dit théâtre actif dit aussi interdiction de monter sur scène. Dommage, on aurait bien tenté de déclamer un petit coup de monologue de Juliette pour faire comme Gwyneth Paltrow...
Comme nous avons un peu de temps à tuer avant notre grande expédition de l'après-midi, nous nous rendons sur Oxford Street, l'artère très commerçante de Londres, pour un peu de shopping et un déjeuner sur le pouce. Vient ensuite l'heure de prendre le Poudlard Express pour rejoindre les célébrissimes studios de Leavesden, au nord, de la ville, et leur exposition consacrée à la saga Harry Potter.
Bon, en fait de Poudlard Express, il faut se fader un très long trajet en train (le quasi-direct étant parti sans nous) puis un bon quart d'heure de navette, et personne autour de nous ne brandit de baguette magique, ce qui est extrêmement décevant. Une fois sur place, on se dit que si Shakespeare a l'avantage de la longévité, Harry Potter, lui, l'emporte en nombre de fans. C'est bien simple, les studios Warner sont une véritable usine et les visiteurs se comptent par milliers. Les Potterheads viennent à Leavesden comme les catholiques vont à Lourdes le 15 août, et une fois dans le saint des saints, on comprend pourquoi.
C'est magique. Vraiment. Les 8 films de la saga ont été tournés à Leavesden sur une période de dix ans et une immense partie des décors, costumes et accessoires ont été conservés pour créer cette expérience totalement immersive. Ce ne sont pas des reconstitutions qu'on découvre, mais les véritables décors utilisés pour le tournage, les costumes réellement portés par les acteurs, le "vrai" Poudlard Express ou l'authentique Nimbus 2000 de Harry. Pendant pas moins de trois heures, on déambule au milieu de la Grande Salle, du bureau de Dumbledore ou du Chemin de Traverse, entre les robes rose bonbon du Professeur Ombrage et les différentes versions du Vif d'or. On découvre le travail des maquilleurs, des décorateurs ou des créateurs des animatronics, on frissonne devant les araignées de la Forêt interdite, on franchit le mur qui mène à la voie 9 3/4 et on se pâme d'admiration devant une maquette géante de Poudlard. En tant que fan, quel que soit l'âge, on ne peut s'empêcher de sourire comme un idiot et de prendre des photos à tour de bras.
Le prix de l'entrée est prohibitif, mais il faut reconnaître qu'on ne se moque pas de nous. La visite donne vraiment l'impression de faire partie du film, au moins pour un moment, et permet de réaliser un rêve de gamin. On essaie évidemment de vous vendre du merchandising et des photos dans le Poudlard Express ou sur un balai à intervalles réguliers, mais même ce côté très mercantile ne parvient pas à gommer la magie du lieu. Pour tous les amateurs de la saga, en version papier ou sur grand écran, c'est un incontournable. Et quand on sait que le deuxième épisode des Animaux fantastiques est en tournage dans ces mêmes studios de Leavesden en ce moment précis (genre sur la soundstage d'à côté), on se dit qu'il faudra sans doute revenir dans quelques années, quand l'exposition aura gagné quelques salles de plus.
Le retour à la réalité se fait plus facilement que l'aller, mais entre les 3h de visite et le dîner, il est tout de même 21h lorsque nous rentrons à l'hôtel. Pourquoi appelle-t-on encore nos séjours à l'étranger des vacances, je vous le demande...
Aller simple pour la magie ! (Attention, si vous n'êtes pas fan de Harry Potter ou si vous n'avez jamais vu les films, cet album trèèès rempli n'est pas pour vous...)
Comme je l'ai dit, c'est évidemment une reconstitution (l'original ayant brûlé en 1613 et la V2 ayant été démolie en 1644), mais d'après les informations dont disposent les spécialistes, ce Globe-ci est très fidèle à ce que les contemporains de Shakespeare ont pu connaître. A l'exception du système anti-incendie sur le toit en chaume ; comme dirait notre guide, quand il faut choisir entre réalité historique et sécurité, on ne réfléchit pas longtemps. En parlant du guide, la visite est riche en informations historiques et anecdotes rigolotes, dont certaines rendraient presque fiers d'être français : c'est en effet après son exil en France sous le Commonwealth que Charles II autorise les femmes à monter sur scène. On peut dire merci aux actrices de la troupe de Molière ! On apprend également que le Globe est une véritable institution pour les jeunes acteurs en formation, et certains ont fait une belle carrière par la suite : il y a quelques années, la scène shakespearienne a vu passer un certain Jim Parsons, que les fans de The Big Bang Theory (présents !) connaissent mieux sous le nom de Sheldon Cooper.
Le Globe étant un théâtre en activité, surtout en cette saison (il ne ferme qu'en hiver, quand il fait trop froid pour jouer dehors), nous sommes accompagnés tout au long de la visite par le ballet des techniciens qui préparent le décor et par les balances sonores de la représentation de l'après-midi. Aujourd'hui, on donne Beaucoup de bruit pour rien, dans une version ultra-moderne ayant pour cadre la révolution mexicaine des années 1910. Nous n'avons pas prévu de rester pour voir le résultat, mais le concept est intrigant. Malheureusement, qui dit théâtre actif dit aussi interdiction de monter sur scène. Dommage, on aurait bien tenté de déclamer un petit coup de monologue de Juliette pour faire comme Gwyneth Paltrow...
Comme nous avons un peu de temps à tuer avant notre grande expédition de l'après-midi, nous nous rendons sur Oxford Street, l'artère très commerçante de Londres, pour un peu de shopping et un déjeuner sur le pouce. Vient ensuite l'heure de prendre le Poudlard Express pour rejoindre les célébrissimes studios de Leavesden, au nord, de la ville, et leur exposition consacrée à la saga Harry Potter.
Bon, en fait de Poudlard Express, il faut se fader un très long trajet en train (le quasi-direct étant parti sans nous) puis un bon quart d'heure de navette, et personne autour de nous ne brandit de baguette magique, ce qui est extrêmement décevant. Une fois sur place, on se dit que si Shakespeare a l'avantage de la longévité, Harry Potter, lui, l'emporte en nombre de fans. C'est bien simple, les studios Warner sont une véritable usine et les visiteurs se comptent par milliers. Les Potterheads viennent à Leavesden comme les catholiques vont à Lourdes le 15 août, et une fois dans le saint des saints, on comprend pourquoi.
C'est magique. Vraiment. Les 8 films de la saga ont été tournés à Leavesden sur une période de dix ans et une immense partie des décors, costumes et accessoires ont été conservés pour créer cette expérience totalement immersive. Ce ne sont pas des reconstitutions qu'on découvre, mais les véritables décors utilisés pour le tournage, les costumes réellement portés par les acteurs, le "vrai" Poudlard Express ou l'authentique Nimbus 2000 de Harry. Pendant pas moins de trois heures, on déambule au milieu de la Grande Salle, du bureau de Dumbledore ou du Chemin de Traverse, entre les robes rose bonbon du Professeur Ombrage et les différentes versions du Vif d'or. On découvre le travail des maquilleurs, des décorateurs ou des créateurs des animatronics, on frissonne devant les araignées de la Forêt interdite, on franchit le mur qui mène à la voie 9 3/4 et on se pâme d'admiration devant une maquette géante de Poudlard. En tant que fan, quel que soit l'âge, on ne peut s'empêcher de sourire comme un idiot et de prendre des photos à tour de bras.
Le prix de l'entrée est prohibitif, mais il faut reconnaître qu'on ne se moque pas de nous. La visite donne vraiment l'impression de faire partie du film, au moins pour un moment, et permet de réaliser un rêve de gamin. On essaie évidemment de vous vendre du merchandising et des photos dans le Poudlard Express ou sur un balai à intervalles réguliers, mais même ce côté très mercantile ne parvient pas à gommer la magie du lieu. Pour tous les amateurs de la saga, en version papier ou sur grand écran, c'est un incontournable. Et quand on sait que le deuxième épisode des Animaux fantastiques est en tournage dans ces mêmes studios de Leavesden en ce moment précis (genre sur la soundstage d'à côté), on se dit qu'il faudra sans doute revenir dans quelques années, quand l'exposition aura gagné quelques salles de plus.
Le retour à la réalité se fait plus facilement que l'aller, mais entre les 3h de visite et le dîner, il est tout de même 21h lorsque nous rentrons à l'hôtel. Pourquoi appelle-t-on encore nos séjours à l'étranger des vacances, je vous le demande...
Aller simple pour la magie ! (Attention, si vous n'êtes pas fan de Harry Potter ou si vous n'avez jamais vu les films, cet album trèèès rempli n'est pas pour vous...)
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