samedi 17 août 2019

Copenhague, jour 3 - Quartier latin & City

Encore un début de journée sous la pluie... Décidément, nous n'aurons vraiment pas eu de chance avec la météo de nos vacances, cette année ! Ce matin, nous attaquons le programme dans le Quartier latin avec la Rundetårn, ou la Tour ronde pour la version avec moins de lettres que je suis obligée de copier-coller depuis Wikipédia. Comme nous en sommes un peu avance sur l'horaire d'ouverture, nous allons tuer une dizaine de minutes dans l'église de la Trinité attenante, dont l'intérieur, ô surprise, est encore une fois très sobre malgré des orgues d'une richesse surprenante. Je vais finir par lancer un concours d'orgues parmi les églises de cette ville...


La Rundetårn, dont le nom décrit parfaitement l'aspect extérieur, est en fait le plus ancien observatoire d'Europe en activité (à égalité avec celui d'Amboise). Il n'y a donc pas d'autre but à la visite que d'accéder au télescope, tout là-haut, à 35 m au-dessus du sol  mais tout l'intérêt réside dans le fait que c'est en fait une rampe en spirale de plus de 200 m de long qui y mène, plutôt qu'une énième volée de marches à faire hurler les mollets. Vu que la tour n'est tout de même pas bien haute, la vue depuis le sommet ne risque pas d'égaler celle depuis Von Frelsers Kirke, mais il y a quelques arrêts rigolos en cours de route, comme les cabinets garantis 100 % pur 17e siècle ou le centre évidé de la tour, qui marque le kilomètre 0 de toutes les routes danoises. Il y a aussi une expo temporaire d'art contemporain, mais on préfère ne pas en parler...


La loi de Murphy étant de ce qu'elle est, c'est forcément le jour où il pleut que nous avons un peu de marche à faire et de choses à voir en extérieur... Sur la route de la City, nous faisons un crochet par la cathédrale de Copenhague, d'une modernité certaine et d'une sobriété toute scandinave (elle ne participera pas au concours d'orgues, elle). Un peu loin, on trouve le Rådhus, alias l'Hôtel de ville, heureusement beaucoup moins sobre et beaucoup plus faux Moyen Age nordique (le bâtiment date du 19e). Entre les travaux de la nouvelle ligne de métro, les célébrations de la Pride Week et les nombreux mariages qui y sont célébrés aujourd'hui, samedi oblige, c'est un joyeux bazar dans l'Hôtel de ville comme à l'extérieur, mais nous pouvons au moins découvrir le grand hall au look vaguement byzantin, et surtout l'horloge astronomique à 12 cadrans, dont l'un des rouages aura effectué un tour complet d'ici un petit 23 000 ans. On se demande parfois ce qui passe par la tête des gens qui conçoivent ce genre de machine...


De l'autre côté de la rue, direction un autre gros morceau de Copenhague : Tivoli, un parc d'attractions "à l'ancienne" ouvert au public depuis 1843, avec manèges à sensations, machines à pince et traditionnels stands de tir/tape-taupe/chamboule-tout. Un mélange entre la Foire du Trône pour les activités et Portmeirion au Pays de Galles pour le côté un brin halluciné du décor. Entre les montagnes russes et les chaises volantes à plusieurs dizaines de mètre du sol (dont la seule vue suffit à horrifier Benjamin), on trouve, en vrac, un palais indien, une pagode chinoise, un jardin japonais et un galion pirate comme chez Disney. Vu le nombre de lampions partout, on se dit que le parc doit être bien joli une fois la nuit tombée – mais, pas de pot, nous n'avons droit qu'à une presque-nuit due au mauvais temps (la pluie fait de la résistance pour le principe, mais rien de dramatique, ouf) et qui ne justifie pas qu'on active les illuminations. Bien que Benjamin ait cédé aux sirènes du tir à la carabine, nous réussissons à parcourir le parc sans monter dans le moindre manège. Entre celui qui a le vertige et celle qui a l'oreille interne en vrac, nous aurions de toute façon eu du mal à nous mettre d'accord !


Après avoir fait preuve de beaucoup de faiblesse devant le stand de pop-corn (on ne savait pas qu'on avait besoin de pop-corn aux bleuets dans notre vie avant de tomber dedans), nous reprenons le métro pour nous rendre à l'aquarium, sobrement appelé Den Blå Planet (je ne vous ferais pas l'affront de traduire) et situé à un petit arrêt de métro de l'aéroport. Benjamin avait le choix entre le musée des Impressionnistes et les loutres, il n'a pas hésité très longtemps  le garçon a beau adorer l'Impressionnisme, les chats de la mer auront toujours la priorité ! Pour une fois que les bestioles sont bien au rendez-vous et pas planquées sous un rocher pour la sieste... Ce sont des loutres de mer et elles ne sont que deux, mais ce sont clairement les stars de l'aquarium et elles assurent le spectacle en jouant aux torpilles, en se lissant la fourrure et en faisant joujou dans un bac plein de glaçons. Tellement choutes qu'on pourrait rester là trois jours !


Pour le reste, Den Blå Planet est un aquarium tout ce qu'il y a de plus classique, avec tunnel à requins et banc de piranhas dans lequel on jetterait bien une partie des enfants (mauvais plan, la visite le samedi...). Une visite pas prise de tête, mais des fois, ça fait du bien ! Une fois de plus, nous avons l'impression de ne pas avoir fait grand-chose, mais il est déjà 16h30 et on ne sait pas bien comment c'est arrivé... Retour à l'hôtel pour blogguer un peu avant de dîner, et surtout préparer la journée de demain, qui s'annonce costaude malgré un programme limité à deux lignes sur le papier...

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