Décidément, Varna ne nous aura vraiment pas porté chance... Ce matin, sur la route de Nessebar, nous tombons au milieu de grands travaux qui nous font perdre notre chemin. Nous ne le retrouverons qu'après une demi-heure passée à tourner en rond dans une zone industrielle dont les routes évoquent plutôt des passages à gué. Il y a tellement d'eau que Benjamin redoute sérieusement de noyer le moteur. Heureusement, nous n'ajouterons pas "appeler une dépanneuse" à notre expérience bulgare. Enfin, pas aujourd'hui, mais le voyage n'est pas fini, alors qui sait !
Cette journée de mardi n'est pas très remplie, mais cette fois, c'est davantage dû à la route qui nous attend qu'à une overdose de Murphy. Quoique, il ne nous a pas totalement abandonnés depuis hier : non seulement il pleut des cordes, mais le GPS décide de nous faire rejoindre Nessebar par une route de montagne très accidentée et envahie par les vaches plutôt que par la grande route de la côte. L'avantage, c'est que le paysage est bien joli à regarder.
Surnommée "la perle de la Mer Noire", Nessebar est une jolie petite ville classée au patrimoine mondial de l'humanité qui doit vraiment être très sympa à visiter... quand il fait beau. Avec le combo vent/pluie, c'est beaucoup moins drôle, d'autant que la ville est complètement morte en cette saison et que nous sommes les seuls idiots assez fous pour rester dehors par ce temps. Nous faisons donc un rapide tour des très nombreuses églises de la ville, avec un interlude au sec dans l'église de la Mère de Dieu ("Notre-Dame", c'est tellement classique !), petite mais costaude niveau fresques.
Profitant d'une accalmie de la pluie, Marie-Noëlle, poussée par cet instinct breton un peu dingue qui consiste à essayer toutes les mers du monde, va mettre les pieds dans la Mer Noire. Pendant ce temps, les garçons font des ricochets, et moi, je ramasse quelques-uns des centaines de coquillages qui composent la plage (pas de galets ou de sable ici). Avec ce temps, on se croirait en Bretagne pendant les vacances de février !
Frigorifiés, nous prenons le temps de déjeuner à coup de soupe dans un restaurant de la ville, puis nous reprenons la voiture pour 2h30 de route vers Kazanlak, notre étape du soir. Un petit indice sur la spécialité de la région et le thème d'au moins une visite prévue demain : ce soir, pour le dessert, nous optons pour un yaourt bulgare à la gelée de rose. Difficile de faire plus couleur locale !
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