Après une année 2015 un peu tristoune en matière de voyages, nous avons décidé de nous rattraper en 2016 et d'en faire pas moins de cinq. Il ne faudrait pas que ce blog prenne la poussière... Pour nous remettre dans le bain en douceur, nous commençons l'année par un week-end de quatre jours à Budapest, capitale de la Hongrie.
On vous passe les détails des bouchons sur le périph' et du voyage en avion tout à fait banal pour passer directement à l'arrivée à l'aéroport de Budapest. Alias l'aéroport le plus tourist-friendly du monde : tu veux des sous ? Le bureau de change est ultra efficace. Tu veux rejoindre ton hôtel en ville ? Il suffit de donner l'adresse à la dame du guichet et une navette te dépose devant la porte. C'est rapide, efficace, et il faudrait que ce soit comme ça partout dans le monde !
40 minutes de navette au milieu des embouteillages hongrois, donc, nous voici arrivés à notre hôtel 5 étoiles, réservé grâce à la magie des offres spéciales sur Internet, car non, nous n'avons toujours pas gagné à l'Euro Millions. Au programme, accès au spa inclus et petit-déjeuner dans un lieu légèrement mythique de Budapest (mais on en reparle demain). Et pour faire bonne mesure, l'hôtel étant loin d'être complet, on nous offre une chambre bien supérieure à celle que nous avons réservée. C'est quand vous voulez, ce genre de surprise !
La façade de l'hôtel Boscolo
Il n'est encore que 16h30 et il reste suffisamment de soleil pour aller prendre le pouls de la ville. Nous commençons donc notre visite par l'avenue Andrassy (normalement il y a des accents un peu partout sur les voyelles en hongrois, mais avec un clavier de portable, n'y pensez même pas), l'équivalent local des Champs-Elysées. Bon, tout est relatif, mais les bâtiments qui bordent l'avenue sont vraiment très beaux. Certains tombent un peu en décrépitude, mais pour le reste, ce ne sont que sculptures, frises et statues. Entre deux hôtels particuliers, on tombe sur des ambassades, quand ce ne sont pas des manoirs dignes d'un certain comte transylvanien.
Le riant musée de la terreur
Au bout de l'avenue se dresse la Place des Héros, flanquée d'un côté par le musée des Beaux-Arts (qui ressemble à un truc grec), et de l'autre par la galerie des Arts (les "Moches-Arts", sans doute ; c'est un peu vexant mais le bâtiment doré compense). La colonne de 36 m de haut au milieu et les deux arcs de cercle autour forment ce qu'on appelle le Monument du Millénaire. Rien à voir avec l'an 2000, on parle ici du millénaire de conquête magyare et le Monument date de 1896. Au pied de la colonne, on trouve le prince magyar Arpad et ses copains chefs de tribus montés sur des chevaux bizarrement armés. Les statues plus petites des arcs de cercle représentent des rois et des princes hongrois qui ont marqué le pays. C'est impressionnant et on comprend que la place serve pour absolument tous les rassemblements populaires depuis plus d'un siècle.
La Place des Héros n'était prévue qu'à notre programme de dimanche, donc nous faisons demi-tour pour ne pas prendre trop d'avance sur notre week-end. Direction l'autre bout de l'avenue Andrassy, côté opéra. La nuit est tombée entre-temps et nous découvrons donc le bâtiment avec son éclairage nocturne. Ici et dans à peu près tout le quartier, on célèbre le compositeur Franz Liszt avec un nombre incalculable de statues. Le conservatoire de musique porte son nom et la moitié des rues aussi. Il faut dire qu'avec à peu près deux compositeurs locaux connus, la Hongrie capitalise...
Nous on l'appelle Franz, mais dans l'idiome local, c'est Ferenc
Après ce premier aperçu, nous rentrons à l'hôtel profiter de notre accès au spa. Nous n'avons marché que deux heures, mais la piscine, le sauna et le "tea lounge" (une petite salle où on peut se préparer un thé et le déguster sur une chaise longue, vous imaginez ce que je pense de ce concept génial) font tout de même du bien aux gambettes. L'appétit bien aiguisé, nous allons ensuite dîner dans un restaurant repéré pendant la balade. Pas de repas typiquement hongrois ce soir, mais on découvre tout de même des choses... curieuses. Qui aurait pensé que le saumon et le fromage de chèvre iraient si bien ensemble ?
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