Et une journée de plus dans la série "les transports napolitains nous cassent les pieds" ! Ce matin, c'est le train pour Caserte qui se moque de nous. Nous arrivons à la gare à 9h45, et le prochain train pour le palais ne part pas avant... 11h. Même pour découvrir le palais qui a servi au tournage de Star Wars Episode 1, il n'est pas question d'attendre un train pendant plus d'une heure. Nous nous rabattons donc sur la deuxième partie du programme : Capri.
Là encore, le déplacement jusqu'au quai d'où partent les bateaux à destination des îles est épique : il nous faut prendre le métro, qui nous dépose très loin du port, puis parcourir le quartier espagnol de Naples à pieds pendant 20 minutes avant d'arriver à l'embarcadère. Cela dit, ce trek matinal (sous un soleil déjà ravageur) nous permet de découvrir une partie tout à fait correcte de la ville : l'architecture y est moins chaotique et beaucoup plus élégante. En d'autres termes, pour apprécier Naples, il faut s'éloigner du centre historique...
Enfin parvenus au port, nous achetons nos billets pour le bateau de 11h15. Un peu d'attente, une organisation déplorable et un trajet passé à se raconter des devinettes plus tard, nous voici finalement à Capri. Comme dirait le grand poète Benjamin, "Capri, c'est parti !". Ce vers d'une grande richesse n'est que l'un de ceux dont l'artiste s'est fendu pendant le séjour. À retenir également : "Capri, c'est joli", "Capri, c'est samedi", ou "Capri, c'est ici, et Ischia, c'est là-bas". Hervé Vilard est mort de jalousie.
Pour commencer la visite, nous optons pour un tour de l'île en bateau, le meilleur moyen de découvrir Capri et son relief très, TRÈS escarpé. Les falaises parfois à pic qui entourent l'île sont creusées de dizaines de grottes, les plus célèbres étant la grotte verte, la grotte blanche et la grotte bleue. Ce n'est pas exactement original, mais c'est justifié : la grotte blanche est un sanctuaire décoré d'une statue de la Vierge (ces Italiens...) et la grotte verte est ainsi nommée en raison de la couleur de l'eau. On piquerait bien une tête ! Quant à la grotte bleue... on en reparle un peu plus tard...
En plus des grottes et des falaises, Capri offre également quelques curiosités géologiques, et notamment une arche naturelle qui plonge dans la mer. C'est aussi, bien sûr, le repaire des voiliers et yachts de luxe, des villas qui occupent tout un pan de falaise et des touristes très, très aisés qui se font bronzer sur le pont de leur bateau. La vie est vraiment trop injuste.
Je sens que mon histoire de grotte bleue vous a intrigués. C'est le dernier point d'intérêt de notre tour en bateau, et c'est aussi le plus touristique. La "grotta azzurra", c'est un peu comme le Mordor, on n'y entre pas si facilement : en effet, l'entrée de la grotte se situe à un tout petit mètre au-dessus du niveau de la mer, ce qui la rend accessible uniquement à l'aide de petites barques pilotées par des gens du cru qu'on doit entendre crier et s’interpeller jusqu'à Rome. Les barques ne peuvent accueillir que quatre passagers, et par conséquent, il faut littéralement faire la queue avant de pouvoir pénétrer dans la grotte. Nous n'avions pas l'intention de céder à cette arnaque touristique (parce qu'il faut payer en plus, vous pensez bien...), mais après avoir attendu 45 minutes sous un soleil de plomb que les autres occupants du bateau puissent s'y rendre, nous avons craqué. Alors oui, c'est très joli, mais les deux minutes passées dans la grotte ne valent absolument pas la fortune réclamée à l'entrée.
De retour sur le plancher des vaches, nous nous remettons de nos émotions avec une glace et empruntons le funiculaire pour nous rendre de Marina Grande, lieu d'accostage des ferries, à la ville de Capri elle-même. La place principale de la ville n'a d'intérêt que pour les touristes avec de l'argent à ne plus savoir qu'en faire ; pas besoin de bijoux ou de vêtements de luxe, merci ! Nous préférons partir pour une petite randonnée vers la villa Jovis, autrefois résidence de l'empereur romain Tibère. Horaires à l'italienne obligent, la villa est fermée avec un bon quart d'heure d'avance et nous ne pouvons donc pas la visiter. Mais nous n'avons pas pour autant perdu notre temps : le chemin traverse les ruelles minuscules de Capri et nous permet de découvrir les superbes allées qui mènent aux maisons, le tout sur fond de chant des cigales. Nous croisons également un petit parc, lui aussi fermé, mais protégé par un mur en pierres sèches bien éboulé qui ne va pas nous arrêter. C'est l'occasion de découvrir les falaises sous un autre angle, tout simplement sublime.
Comme il nous reste un peu de temps avant de reprendre le bateau pour Naples, nous empruntons un autre chemin de randonnée qui mène à l'arche naturelle aperçue depuis le bateau. Ce sera le terme de la balade, car le soleil assassin et la fatigue accumulée ces quatre derniers jours ont finalement raison de nous. Rester assis dans le ferry pendant 45 minutes n'est pas un luxe étant donné notre état ! Mais nous n'allons pas nous plaindre, cet après-midi à Capri était une belle façon de conclure le séjour.
Voilà ce qui se passe quand on laisse Benjamin aux photos !!!
La journée de dimanche ne mérite pas d'entrée à elle toute seule, car nous avons sacrifié les quelques visites restantes à Naples au profit d'une grasse matinée. Avant de prendre l'avion, nous trouvons tout de même le temps de faire quelques emplettes et de découvrir l'intérieur des églises du centre historique. À Naples, les églises poussent comme des champignons, et pourtant, elles sont toutes occupées en ce jour de messe. Dans le sud de l'Italie, la religion, c'est du sérieux !
Nous aurons vécu un week-end riche en histoire ancienne et en visites uniques. Seul gros point noir du séjour : les transports en commun, qui nous ont poussés à modifier notre programme tous les jours. Mais au moins, nous avons fait le plein de soleil pour l'hiver, et nous avons notre dose de vieilles pierres pour tenir jusqu'à notre découverte de Rome !
Et pour finir en beauté...
Le Castel Nuovo
Enfin parvenus au port, nous achetons nos billets pour le bateau de 11h15. Un peu d'attente, une organisation déplorable et un trajet passé à se raconter des devinettes plus tard, nous voici finalement à Capri. Comme dirait le grand poète Benjamin, "Capri, c'est parti !". Ce vers d'une grande richesse n'est que l'un de ceux dont l'artiste s'est fendu pendant le séjour. À retenir également : "Capri, c'est joli", "Capri, c'est samedi", ou "Capri, c'est ici, et Ischia, c'est là-bas". Hervé Vilard est mort de jalousie.
Pour commencer la visite, nous optons pour un tour de l'île en bateau, le meilleur moyen de découvrir Capri et son relief très, TRÈS escarpé. Les falaises parfois à pic qui entourent l'île sont creusées de dizaines de grottes, les plus célèbres étant la grotte verte, la grotte blanche et la grotte bleue. Ce n'est pas exactement original, mais c'est justifié : la grotte blanche est un sanctuaire décoré d'une statue de la Vierge (ces Italiens...) et la grotte verte est ainsi nommée en raison de la couleur de l'eau. On piquerait bien une tête ! Quant à la grotte bleue... on en reparle un peu plus tard...
L'entrée de la grotte blanche
En plus des grottes et des falaises, Capri offre également quelques curiosités géologiques, et notamment une arche naturelle qui plonge dans la mer. C'est aussi, bien sûr, le repaire des voiliers et yachts de luxe, des villas qui occupent tout un pan de falaise et des touristes très, très aisés qui se font bronzer sur le pont de leur bateau. La vie est vraiment trop injuste.
Je sens que mon histoire de grotte bleue vous a intrigués. C'est le dernier point d'intérêt de notre tour en bateau, et c'est aussi le plus touristique. La "grotta azzurra", c'est un peu comme le Mordor, on n'y entre pas si facilement : en effet, l'entrée de la grotte se situe à un tout petit mètre au-dessus du niveau de la mer, ce qui la rend accessible uniquement à l'aide de petites barques pilotées par des gens du cru qu'on doit entendre crier et s’interpeller jusqu'à Rome. Les barques ne peuvent accueillir que quatre passagers, et par conséquent, il faut littéralement faire la queue avant de pouvoir pénétrer dans la grotte. Nous n'avions pas l'intention de céder à cette arnaque touristique (parce qu'il faut payer en plus, vous pensez bien...), mais après avoir attendu 45 minutes sous un soleil de plomb que les autres occupants du bateau puissent s'y rendre, nous avons craqué. Alors oui, c'est très joli, mais les deux minutes passées dans la grotte ne valent absolument pas la fortune réclamée à l'entrée.
De retour sur le plancher des vaches, nous nous remettons de nos émotions avec une glace et empruntons le funiculaire pour nous rendre de Marina Grande, lieu d'accostage des ferries, à la ville de Capri elle-même. La place principale de la ville n'a d'intérêt que pour les touristes avec de l'argent à ne plus savoir qu'en faire ; pas besoin de bijoux ou de vêtements de luxe, merci ! Nous préférons partir pour une petite randonnée vers la villa Jovis, autrefois résidence de l'empereur romain Tibère. Horaires à l'italienne obligent, la villa est fermée avec un bon quart d'heure d'avance et nous ne pouvons donc pas la visiter. Mais nous n'avons pas pour autant perdu notre temps : le chemin traverse les ruelles minuscules de Capri et nous permet de découvrir les superbes allées qui mènent aux maisons, le tout sur fond de chant des cigales. Nous croisons également un petit parc, lui aussi fermé, mais protégé par un mur en pierres sèches bien éboulé qui ne va pas nous arrêter. C'est l'occasion de découvrir les falaises sous un autre angle, tout simplement sublime.
Comme il nous reste un peu de temps avant de reprendre le bateau pour Naples, nous empruntons un autre chemin de randonnée qui mène à l'arche naturelle aperçue depuis le bateau. Ce sera le terme de la balade, car le soleil assassin et la fatigue accumulée ces quatre derniers jours ont finalement raison de nous. Rester assis dans le ferry pendant 45 minutes n'est pas un luxe étant donné notre état ! Mais nous n'allons pas nous plaindre, cet après-midi à Capri était une belle façon de conclure le séjour.
Voilà ce qui se passe quand on laisse Benjamin aux photos !!!
La journée de dimanche ne mérite pas d'entrée à elle toute seule, car nous avons sacrifié les quelques visites restantes à Naples au profit d'une grasse matinée. Avant de prendre l'avion, nous trouvons tout de même le temps de faire quelques emplettes et de découvrir l'intérieur des églises du centre historique. À Naples, les églises poussent comme des champignons, et pourtant, elles sont toutes occupées en ce jour de messe. Dans le sud de l'Italie, la religion, c'est du sérieux !
Nous aurons vécu un week-end riche en histoire ancienne et en visites uniques. Seul gros point noir du séjour : les transports en commun, qui nous ont poussés à modifier notre programme tous les jours. Mais au moins, nous avons fait le plein de soleil pour l'hiver, et nous avons notre dose de vieilles pierres pour tenir jusqu'à notre découverte de Rome !
Et pour finir en beauté...
Vous ne pensiez pas y couper, quand même ?!?
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