Tadaaaaam ! Après
quatre jours de vidéos, de tests et, bien évidemment, de plongées,
nous voici officiellement certifiés PADI Open Water Divers !
Concrètement, ça veut dire que nous pouvons plonger jusqu'à 18 m
sous la supervision d'un « divemaster ». La prochaine
étape sera la formation à la plongée avec air enrichi, puis le
niveau du dessus, PADI Advanced Open Water Divers.
Nous sommes passés par
un club de plongée francophone, ce qui est bien pratique pour
comprendre les instructions et les intitulés des tests (et encore,
certaines formulations sont aussi obscures que celles du permis de
conduire...). Tout le monde y est absolument adorable, l'ambiance est
excellente, les blagues fusent en continu et on vous tape la bise à
la fin du premier jour. Les gens du club sont tellement arrangeants
que nous avons obtenu des masques à notre vue, commandés
directement auprès de leur fournisseur habituel, en un après-midi.
La première plongée s'est faite un peu à l'aveugle, mais pour les
quatre suivantes, miracle, nous avons pu VOIR. Nous pourrons
désormais plonger fièrement avec nos masques personnels et faire un
Notting Hill au besoin.
Yay nous !
La formation à
proprement parler se compose de plusieurs tests théoriques, d'une
plongée de « découverte », d'une plongée pas drôle à
base de 12 000 exercices (entre autres, simuler une panne d'air,
retirer et remettre sa ceinture de plombs, simuler une remontée
d'urgence, et, le pire du pire, retirer son masque complètement, le
remettre et le vider) et de trois plongées en milieu naturel. Pour
nous, ces trois dernières plongées ont eu lieu aujourd'hui-même. A
la suite. De 9h à 15h. Nous sommes cuits dans tous les sens du terme : se trimbaler le barda trois fois de suite, ça fatigue et ça use les
épaules, et les intervalles en surface en plein soleil, ça chauffe
la peau. Mais une fois mes problèmes de masque réglés (un masque
qui se remplit d'eau et qu'on doit vider à 15 m toutes les
30 secondes, ça devient vite lassant), et même si la faune
sous-marine maltaise n'est pas aussi riche qu'aux Maldives, nous en
avons énormément profité et nous sommes ravis.
Voici, en vrac, quelques
petites choses que nous avons apprises au cours de notre formation :
- nager sur 200 m avec une combi en néoprène, c'est nul ;
- on oublie ce que c'est que de potasser des cours quand on a passé son dernier examen il y a des années ;
- l'humain respire fort mal dans l'eau salée et il vaut donc mieux éviter de donner son détendeur de secours à l'envers à son binôme pendant les exercices de panne d'air ;
- la plongée est une très bonne méthode de régime (aucune sensation de faim de toute la soirée après un après-midi en combi et scaphandre) ;
- mentionner les Maldives fait verdir d'envie même les plongeurs très expérimentés ;
- la ceinture de plombs sur les hanches, ça fait des bleus ;
- la plongée est le sport le moins sexy du monde, mais au moins, dans le costume d'homme-grenouille, tout le monde est logé à la même enseigne.
Un grand merci à notre
instructeur, Gwenaël (points bonus pour le prénom, même s'il est
de Perpignan), ainsi qu'à Margaux, Oz, Elie, Juliette et toute la
bande pour cette belle expérience.
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