C'est l'heure du traditionnel séjour plongée annuel (oui, c'est officiellement une tradition depuis la Thaïlande il y a deux ans) ! En cette période où la météo attaque le combo pluie/vent/froid et où les jours se font plus courts, rien de tel que l'hémisphère sud, l'Océan Indien, les plages de sable fin et les cocotiers pour se remonter le moral ! Après 15 heures de vol, une escale à Dubaï, à peu près zéro sommeil dans l'avion et un trajet en taxi qui ne nous a pas rassurés quant à l'état des routes dans la région, nous voici à Beau Vallon, dans le nord-ouest de Mahé, l'île principale des Seychelles.
Le jour de notre arrivée, tout est à peu près comme sur les cartes postales, soleil ravageur inclus. La météo a voulu faire bonne impression sur les touristes fraîchement arrivés et s'est donc mise au beau fixe, mais ce que les cartes postales ne disent pas, c'est que le cumul de pluie dans ce pays est en fait très, très élevé. Au mieux, il fait très chaud et très humide. Au pire, il pleut. Beaucoup. Ce qui explique les caniveaux de 20 cm de large et 30 cm de haut – il faut bien évacuer toute cette eau d'une façon ou d'une autre ! La pluie n'est pas vraiment un problème pour les touristes qui ont prévu de passer leurs vacances sous l'eau (trempés pour trempés...), mais pour les couples de jeunes mariés en voyage de noces, la déception est un peu rude...
Contrairement aux Canaries ou à l'Île Maurice, nous avons trouvé le temps d'explorer un peu l'île. Le délai à respecter entre une plongée et un voyage en avion étant de 24 heures, et notre vol étant prévu à 8h15 le dimanche matin, il nous était impossible de plonger le samedi. Nous avions prévu une journée à base de grasse matinée/plage/sieste/séries dans la chambre d'hôtel, mais le hasard a voulu que nous fassions la connaissance de Cédric, un plongeur français dans la même situation que nous, qui avait loué une voiture pour la journée de samedi et nous a gentiment proposé d'en profiter. Nous avons ainsi pu découvrir la capitale, Victoria, une cascade en pleine jungle, une rhumerie (fermée le samedi, mais il avaient des tortues dans le parc, alors ça compense) et des plages de rêve au niveau de la pointe sud... et nous rendre compte par la même occasion que l'île est minuscule et qu'on en a fait le tour en moins d'une journée. Et encore, parce qu'il faut lever le pied sur la route en raison des caniveaux de l'extrême !
La faune terrestre n'est pas ce qui nous intéresse le plus aux Seychelles, mais les chauves-souris qui ont élu résidence dans l'arbre en face de notre appartement et les geckos qui s'invitent régulièrement dans la chambre ont tout de même beaucoup de charme. Les araignées qui ont tissé leurs toiles entre les fils électriques et qui affichent des tailles telles qu'on les aperçoit même en passant en voiture, c'est moins drôle... La cohabitation serait moins compliquée si elles faisaient leur travail et nous débarrassaient des moustiques, mais ce n'est même pas le cas. Devinez qui a finalement compris qu'elle était allergique aux piqûres de moustique après avoir servi de buffet à volonté avant même la fin du jour 1 ?!?
"I am the darkness. Si si. Là il fait juste pas assez nuit..."
Pour plus de photos de gros z'animos, c'est dans le prochain article que ça se passe, comme d'habitude !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire