dimanche 25 novembre 2012

Vienne, jour 4

Dernier jour d'exploration dans Vienne. En ce dimanche matin, nous prenons le métro puis le tram jusqu'au Cimetière central. Ça n'a pas l'air joyeux, dit comme ça, mais le Zentralfriedhof est en fait l'équivalent viennois du Père Lachaise, en dix fois plus grand et avec un peu moins de célébrités mondialement connues. Un grand nombre de ministres et de présidents de la République autrichienne reposent également ici, mais comme nous ne les connaissons pas, nous nous contenterons ce matin des tombes monumentales et des compositeurs célèbres qui peuplent l'endroit.

Jusque dans la mort, certaines personnes ont trop de sous ou trop de choses à compenser. Du coup, la quantité de monuments démesurés à la gloire des défunts est impressionnante. Statues d'anges éplorés, drapés, urnes, photos du défunt en compagnie de sa BMW (véridique)... C'est un véritable concours à qui aura la plus grosse tombe à sa gloire.



Le Cimetière est également occupé par une belle brochette de compositeurs, et pas des moindres : les plus grands noms de la musique classique sont réunis dans un même carré. On retrouve ainsi un cénotaphe dédié à Mozart (enterré dans une fosse commune dans un autre cimetière, mais il fallait bien lui rendre hommage), et les tombes de Beethoven, Strauss père et fils, Brahms ou Schubert. À noter que nous sommes passés complètement à côté de la tombe d'Antonio Salieri, rival de toujours de Mozart. Il y a des choses qui ne changent pas...


De gauche à droite : Beethoven, Mozart et Schubert


Après un petit détour par le carré bouddhiste du cimetière, nous nous perdons dans le vieux cimetière juif - et à vrai dire, on aurait aimé s'y perdre beaucoup plus longtemps. Cette partie du Zentralfriedhof a été rendue à la nature depuis longtemps. On n'y trouve pratiquement pas de tombes postérieures à 1930, les arbres et le lierre ont tout envahi et il y règne un calme incroyable. Aucun de nous deux n'est capable de déchiffrer les inscriptions en hébreu, mais ce n'est pas nécessaire pour trouver le lieu magnifique et très touchant.



Le temps pour nous de rentrer dans le centre-ville, de déjeuner et de récupérer notre valise, il est déjà l'heure d'aller à l'aéroport. Bilan du séjour : une ville magnifique, à l'histoire très riche et bourrée de monuments sublimes. Heureusement, nous n'avons pas été trop assommés de valse viennoise pendant le week-end (vous avez donc échappé à la vidéo YouTube qui vous infligeait la même chose...). Notre seul regret est de ne pas avoir eu de neige, ce qui aurait rendu les marchés de Noël encore plus beaux !

samedi 24 novembre 2012

Vienne, jour 3

Ce matin, direction un autre joyau de la Vienne impériale : le palais de Schönnbrunn, à une vingtaine de minutes du centre-ville en métro. Si la Hofburg était la résidence d'hiver des Habsbourg, Schönnbrunn est, vous vous en doutez, le palais d'été, ce qui implique une surface démentielle de jardins. Notre visite commence par les appartements impériaux. Parce que nous ne faisons pas les choses à moitié, nous avons opté pour le Grand Tour, soit pas moins de 40 pièces.

Le palais de Schönnbrunn est un endroit étonnamment "sobre" (tout est relatif, bien sûr : sobre par rapport à Versailles, pas à notre appartement...) pour une dynastie ayant régné pas moins de 600 ans. Ici, pas de tape-à-l'oeil, mais plutôt un luxe fonctionnel et "accessible". Quelques pièces sont dédiées à François-Joseph et à Sissi, mais c'est surtout l'ombre de l'empereur François Ier de Lorraine, de sa femme Marie-Thérèse et de leurs 16 enfants (la numéro 15 étant une certaine Marie-Antoinette) qui plane sur le palais. C'est donc presque une simple maison familiale que l'on visite, même la maison en question a des dorures aux murs et des salles de bal de 100 mètres de long.




Dans ce genre de château, l'extérieur vaut tout autant que l'extérieur. Nous passons donc un très long moment dans les jardins, en commençant par le jardin privé, un petit carré de verdure entouré d'arcades végétales sur le côté du palais. Après avoir laissé Benjamin faire ami-ami avec un écureuil, nous allons observer la fontaine de Neptune d'un peu plus près. L'originalité, c'est que les visiteurs sont autorisés à passer derrière la fontaine afin de découvrir le château depuis un point de vue assez original.




Un peu plus haut (ça grimpe sec !) nous attend la gloriette, qui mérite bien mal son diminutif, car il s'agit d'un monument très impressionnant. Construit sous Marie-Thérèse, il abrite des sculptures monumentale et offre une vue superbe sur le château. On en est encore à se demander pourquoi on appelle ça une "gloriette" et pas une "gloria"...




De retour devant le palais, nous profitons du marché de Noël pour faire une pause déjeuner. Au menu du jour, et parce qu'il était indispensable de poursuivre notre thématique "cochonailles", nous optons pour du pain de viande de sanglier (personne n'a jamais dit que le cochon devait être domestique !!), avec des boules de pâte à crêpe aux questches en dessert. Jusqu'ici, nous aurons réussi à faire dans les déjeuners typiques !

Changement d'ambiance : au programme de l'après-midi, c'est architecture et psychanalyse. Notre premier arrêt nous conduit à la maison dite "aux majoliques", dont la façade est peinte d'immenses fleurs roses. Officiellement, le bâtiment ne se visite pas, car il s'agit d'un immeuble résidentiel, mais un habitant qui rentre chez lui nous laisse gentiment la porte ouverte pour que nous puissions voir l'intérieur. La cage d'ascenseur ancienne vaut à elle seule le coup d'oeil. Nous aimerions bien en voir un peu plus, mais nous sommes tout de même chez des gens, donc pas question d'abuser...




Pour continuer dans le thème, nous nous rendons ensuite à la Maison Hundertwasser, du nom de son architecte. Là aussi, il s'agit d'un immeuble résidentiel privé, donc les photos se font à l'extérieur. Gaudi, à Barcelone, ça vous dit quelque chose ? La maison Hundertwasser, c'est pareil, mais à Vienne. Piliers rigolos, façade bariolée, lignes pas toujours droites... Le bâtiment vaut le coup d'oeil, de même que le bazar situé en face et conçu par le même architecte. Même les toilettes sont décorées dans ce style très particulier !!




Un peu plus loin, près du Canal du Danube, Hundertwasser a bâti un ponton destiné à une compagnie de bateaux locale. La construction est tout aussi festive et apporte une jolie note de couleur à un canal un peu triste en automne.




Pour finir la journée en beauté, nous décidons d'aller consulter un psychanalyste. Et pas n'importe lequel : LE psychanalyste, le père de la discipline, Sigmund Freud en personne. Bon, l'homme étant mort depuis un petit moment, il faudra se contenter de la visite du cabinet dans lequel il a exercé de 1891 à 1938, date de son exil en Angleterre pour échapper aux Nazis. Nous espérions un peu voir le célébrissime divan, mais Freud a quitté le pays avec armes et bagages et d'autres locataires se sont ensuite succédé dans l'appartement. Le divan d'origine se trouve au musée Freud de Londres, pas à Vienne. Mais ce n'est pas bien grave, car la visite reste très intéressante. On y découvre une reconstitution de la salle d'attente, quelques effets personnels de Freud et beaucoup de photos.




Mais il est déjà 17 heures et nous sommes pratiquement mis à la porte du musée. Même pas le temps de faire un détour par la boutique... ce qui n'est de toute façon pas un mal, car "L'interprétation des rêves", on a déjà donné, merci ! Il ne nous reste plus qu'à boucler notre shopping avant de rentrer à l'hôtel. Encore une journée très bien remplie !


Et très riche en photos...

vendredi 23 novembre 2012

Vienne, jour 2

Difficile d'égaler le rythme des visites d'hier ! Le programme du jour sera donc beaucoup plus soft, et beaucoup plus centré "parcs et jardins".

Parce que nos gambettes ne sont pas tout à fait remises des kilomètres parcourus hier, nous sautons dans le métro pour nous rendre au Belvédère, un double palais baroque planté entouré d'un très joli parc. Les bâtiments eux-mêmes renferment des expositions d'art (beaucoup de Klimt, surtout), mais notre objectif du jour est de prendre un bol d'air, pas de s'enfermer dans un musée. Nous nous contentons donc de déambuler dans le parc et d'apprécier l'architecture du palais, avant de nous mettre en quête du jardin botanique tout proche. Un peu tristoune en hiver, mais l'endroit est très calme et permet de bien se vider la tête.


Le Belvédère supérieur


Le Belvédère inférieur


Après ce premier jardin, nous nous rendons au célébrissime Prater, la fête foraine locale. Le parc est surtout connu pour sa grande roue, inaugurée en 1897, en grande partie détruite pendant la guerre (encore...) et reconstruite très vite pour remonter le moral des Viennois. En pleine journée, l'endroit est pratiquement désert, ce qui nous évite les longues file d'attente pour monter dans la grande roue. Lorsque la petite cabine fermée atteint le sommet de la roue, on a droit à une vue dégagée sur la ville, émaillée de toits d'églises et de tours futuristes. Prendre des photos est un peu délicat, parce que la cabine tangue au rythme de nos déplacements, ce qui n'est pas pour rassurer le pauvre Benjamin, victime de vertige !!



Pour le déjeuner, nous optons pour des hot-dogs géants et du punch chaud aux fruits au pied de la roue. Il faut bien se donner un peu de coeur au ventre pour assurer la marche à pied dans le froid ! Après un grand tour du Prater, et des kilomètres plein les pattes, nous décidons de rentrer nous poser un peu à l'hôtel. Ce qui devait être une courte pause dans notre après-midi se transforme en fait en longue sieste. Il faut croire que nous avions pas mal de sommeil en retard ! Mais nous sommes tout de même en vacances, alors c'est autorisé. Lorsque nous nous réveillons, il faut déjà nuit ; autour dire que c'est l'heure idéale pour aller découvrir les monuments que nous n'avons pas eu le temps de voir hier, car dans cette ville, l'éclairage de nuit est un art !

Nous commençons donc par le Parlement autrichien, un véritable temple grec avec colonnes doriques, Cariatides et statue d'Athéna géante. C'est très surprenant, très impressionnant et vraiment, vraiment très beau.



Nous poursuivons notre route dans l'Innerer Stadt pour découvrir l'Université de Vienne (qui fait passer la Sorbonne pour petite et moche) et la fort gothique Votivkirche. Pour finir avec notre thématique "parcs et jardins", nous prenons le métro jusqu'à Augarten, un parc qui comprend rien moins qu'un palais et un château (il faudra m'expliquer la différence...), mais celui-ci est malheureusement fermé. Il faut dire que nous nous y sommes pris bien tard... Il faudra revenir s'il nous reste un peu de temps d'ici dimanche !

jeudi 22 novembre 2012

Vienne, jour 1

Arrivés à Vienne hier soir, après un vol très court sur une compagnie qui a déjà commencé le travail de sape en nous diffusant du Strauss dans l'avion. Nous sommes logés dans un très bel hôtel 4* (non, on n'a pas gagné au loto, on a juste réservé trèèèès en avance) en plein coeur de la ville, à environ 10 secondes à pieds de la place et de la cathédrale Saint-Etienne (Stephansdom dans l'idiome local). Après le métro, notre premier contact avec Vienne se fait donc sous la forme d'une belle cathédrale toute illuminée. Belle entrée en matière !

Puisque nous n'avons littéralement que la rue à traverser, nous commençons la visite de la ville par Stephansdom. Première surprise : son toit en tuiles vernissées à la mode de Bourgogne. Le monument ne dépareillerait pas en plein Dijon ! Il faut aussi compter avec des dizaines de fiacres destinés aux touristes, qui donnent un charme fou à l'endroit.



A l'intérieur, on dénombre pas moins de trois orgues (modèles mini, moyen et maxi) et des oeuvres assez tape-à-l'oeil qui semble être une constante en matière d'art religieux dans le pays. La travée centrale étant réservée à ceux qui ont payé pour une visite guidée, nous nous contentons de rester sur les côtés, mais c'est bien suffisant pour apprécier l'endroit.

A un jet de pierre de la cathédrale se trouve l'appartement jadis habité par un petit compositeur de rien du tout, dont la postérité n'a strictement rien retenu : un certain W.A. Mozart. Jamais entendu parler, mais puisque le guide touristique dit qu'il faut y aller... Bon, trêve de bêtises : Mozart et son épouse Constanze passèrent trois ans dans cet appartement de Domgasse, où le Maître composa, entre autres, "Les Noces de Figaro". Trois ans, pour les Mozart, c'est une éternité, car en dix ans passés à Vienne, le couple a déménagé pas moins de 13 fois... Il ne reste rien des meubles et des effets personnels du génie, mais une exposition retrace sa carrière viennoise et la vie à l'époque. On aurait aimé des salles plus remplies et un audioguide moins bavard, car la visite se change vite en cours magistral... Mais peu importe, c'est là que "Les Noces" ont été composées, après tout !!!



Nous poursuivons notre découverte de l'Innere Stadt (et accessoirement, la thématique musicale) avec le Staatsoper, autrement dit l'opéra national. Coup de chance : plusieurs visites guidées sont prévues dans la journée (il ne faut pas y compter tout les jours...). Mais parce qu'il nous faut attendre une bonne heure avant le début de la visite, nous décidons de tuer le temps en sautant dans une calèche, pour un petit tour d'une vingtaine de minutes. Oui, c'est cliché, mais c'est tellement joli ! Partir à la découverte d'une ville au son des sabots des chevaux, c'est tellement plus excitant que dans un bus ! Bon, d'accord, le vent est plus que frais, mais il en faut plus pour geler notre enthousiasme !



Après la balade, l'un des nombreux parcs qui entourent la Hofburg nous tend les bras, et nous allons y flâner un peu, toujours en attendant que l'opéra ouvre ses portes aux touristes. Tiens, on y retrouve même un certain Wolfgang...



Enfin, nous sommes admis dans l'opéra. C'est d'ailleurs un miracle si celui-ci est encore debout aujourd'hui : datant à l'origine du milieu du 19è siècle, détruit à 80 % par des bombardements pendant la toute dernière semaine de la Seconde Guerre mondiale, le bâtiment a été entièrement reconstruit dans les dix ans qui ont suivi la fin de la guerre. D'où un joyeux mélange de styles, des statues classiques du hall d'entrée aux oeuvres d'art cubistes des ailes les plus récentes... Cela dit, l'ensemble est harmonieux et ne "clashe" pas. La guide nous fait découvrir le salon de thé impérial, la salle elle-même, les galeries... Une visite très intéressante, même si on aurait aimé aller voir ce qui se passe sous la scène ou en coulisses !



Après un déjeuner sur le pouce à base de flammeküche et de vin chaud, nous retournons à la Hofburg, côté bâtiments, cette fois. La Hofburg, c'est le plus grand palais de Vienne, la résidence d'hiver de la famille impériale. Aujourd'hui, c'est un complexe gigantesque, mi-Louvre mi-Versailles, qui propose pas moins de 14 visites ! Comme nous n'avons pas la semaine devant nous, il faut faire un choix... Nous commençons forcément par le Musée Sissi et les appartements impériaux. On a retenu le mythe (merci Romy Schneider), mais au fond, la vie de cette pauvre Sissi n'a pas été exactement drôle : tombée amoureuse d'un homme qui avait le mauvais goût d'être empereur, Sissi la sauvage, qui ne supportait pas les contraintes de la cour, a fini par devenir anorexique et dépressive, obsédée par le sport et les voyages. Ajoutez-y une pincée de drames familiaux et une mort par assassinat, secouez un peu et vous obtenez une légende. Mais l'envers du décor est vraiment triste, et si l'objectif du musée était de nous faire prendre la pauvre impératrice en pitié, c'est très réussi...

Plus gais, les appartements impériaux sont de toute beauté, mais les photos y sont malheureusement interdites. On découvre ainsi le bureau de François-Joseph, la salle à manger où chaque convive à droit à pas moins de cinq verres à eau/vin et à une demi-douzaine de couverts par plat, la salle de bain de Sissi (une journée entière pour laver ses cheveux, qui lui tombaient jusqu'aux pieds !!)... Une visite très réussie qui nous plonge véritablement au coeur de la légende viennoise.



A la demande expresse de Benjamin, nous nous rendons ensuite au Trésor, qui, comme son nom l'indique, expose les bijoux de la couronne autrichienne. S'il n'y avait que ça ! Parce que l'Autriche fut longtemps un très, très grand empire, on y présente aussi les attributs royaux de toutes les régions qui composèrent un jour ledit empire, de la Bohême à la Vénétie, en passant par la Dalmatie et la Hongrie : couronnes, sceptres, épées de cérémonie, vêtements... Et comme si tout cela ne suffisait pas, plusieurs salles sont réservées aux objets religieux, dont de très nombreux reliquaires. Attention les yeux, ça brille !

Dernier musée de la journée, celui des armes et des armures. Hallucinations garanties ! On se demande pour commencer comment une telle quantité d'armures complètes et sans la moindre égratignure a été rassemblée : il y en a partout ! Des pour chevalier potelé, des pour enfant, des pour monter à cheval, des avec casque rigolo, des avec jupette... Et des épées, et des arbalètes, et des pistolets datant à trois chiens... La collection est vraiment très impressionnante, mais on peut lui reprocher de fournir toutes les explications concernant les armes et les pièces d'armure en allemand. Quand on est deux à avoir fait un blocage sur cette langue, ça n'aide pas du tout à comprendre à quoi servent les morceaux de métal aux formes bizarres...

Complètement épuisés, nous retournons à l'hôtel nous reposer une petite heure, puis c'est l'heure de dîner. Et parce qu'il faut faire les choses selon les us et coutumes du pays dans lequel on se trouve, nous nous rendons dans une taverne viennoise typique (installée là depuis le 17è siècle, s'il vous plaît). Le fonctionnement est un peu curieux : on récupère son manger au comptoir, et ensuite seulement, on va se poser pour manger. Porc rôti, knödel et chou mariné : peut-on faire plus local ?! Et pour le dessert, direction de le marché de Noël de l'hôtel de ville pour grignoter des fruits frais enrobés de chocolat. Une belle journée vraiment bien remplie !



lundi 12 novembre 2012

Anvers, séjour éclair

Passage éclair (24 heures) dans la ville des diamantaires, en mission pour le Seigneur* Radio Metal. L'objectif du séjour est de couvrir le concert organisé par Within Temptation à l'occasion des 15 ans du groupe, mais puisque j'ai quelques heures à tuer avant de rejoindre le Sportpaleis, autant faire un brin de tourisme.

Sur les conseils de la gérante de l'hôtel, j'emprunte donc la ligne de tramway n° 4 pour me rendre dans le centre historique. Premier arrêt, la Cathédrale Notre-Dame, malheureusement un brin chargée en échafaudages.



À Anvers (comme d'ailleurs dans toute la Belgique), il n'y a pas que les diamants. Il y a aussi le chocolat, ce qui est, si vous me demandez mon avis, infiniment plus précieux et important. La température vaguement hivernale est une excuse rêvée pour m'offrir un bon chocolat chaud. Pas le machin industriel qu'on trouve en supermarché, non ; plutôt le gros morceau de chocolat belge mis à fondre dans du lait brûlant. En un mot comme en cent : miam !

Mais je n'oublie pas que je suis censée faire du tourisme. Le chocolat est donc consommé sur un banc face à l'ancien hôtel de ville, sur le Grote Markt (la Grande Place, quoi). Ça sent son 16è siècle flamand à des lieues à la ronde, et c'est très, très agréable à regarder.



Autour, c'est une débauche de façades médiévales parfaitement conservées qui rendraient encore mieux avec un marché de Noël autour.



Malheureusement, sous ces latitudes et en cette saison, la nuit tombe vite, ce qui rend les photos plus difficiles. Ce qui n'empêche pas les églises, la gare centrale et les rues médiévales d'être ravissantes. De toute façon, il est déjà l'heure pour moi de regagner le Sportpaleis pour deux heures de metal symphonique. La visite aura vraiment été courte...




Un peu plus de photos par ici.


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