vendredi 7 septembre 2018

Chez Maurice - Le plancher des vaches

A l'heure où la France reprend le chemin de l'école pour les uns et du bureau pour les autres, nous avons décidé de nous offrir une semaine de vacances à peu près aussi loin qu'il est possible d'aller en avion (11 heures de vol tout de même) tout en limitant le décalage horaire à deux petites heures. Nous voici donc sur l'île Maurice (plus précisément dans le nord de l'île, à Trou aux Biches), en plein océan Indien et surtout en pleine saison creuse. Les "vieux crocodiles français", selon l'expression d'un restaurateur qui nous a bien fait rire, n'arriveront que dans une quinzaine de jours, en même temps que l'été. En arrivant à la fin de l'hiver, nous avons donc évité le soleil ET les hordes de touristes, ce qui évite d'avoir à se battre pour un parasol sur la plage. Bon plan pour nous !


Vous vous en doutez si vous n'êtes pas nouveau sur le blog, nous sommes là avant tout pour plonger. les plages de sable blanc sont un bonus plutôt sympathique, même si nous n'en avons pas profité beaucoup au cours de la semaine : c'est toujours l'hiver, après tout, et il pleut une bonne partie de la journée. Ce n'est pas un souci lorsqu'on vadrouille à 30 mètres de fond, mais pour bronzer, on a connu mieux ! Quant aux visites et aux balades dans le cœur de l'île, nous y avons renoncé très vite : plonger toute la matinée suffit à nous achever pour le reste de la journée et nous préférons largement passer l'après-midi à nous reposer. L'objectif n'est pas de rentrer plus fatigués que nous ne sommes partis !


Quelques infos en vrac :
  • Nous sommes à la fin de l'hiver, il fait 25° et le Mauritien trouve que "ça caille". Normal.
  • Maurice est une île à chiens plutôt qu'à chats. On ne peut pas dire qu'on soit fans : les chats font moins de bruit quand on traverse leur territoire...
  • Les gens du cru sont adorables, ce qui surprend toujours quand on a le Parisien pour mètre-étalon.
  • Depuis le début de la semaine, nous partageons notre appartement avec un locataire imprévu : un petit lézard orange qui fait le tour des murs la nuit.

"Euh... Surprise ?"
  • Tout le monde ici passe d'une langue à l'autre sans se poser la moindre question : anglais, français, créole, c'est du pareil au même et on est un chouia jaloux. Cela dit, c'est aussi un peu confusionnant car on ne sait jamais quelle langue parler en arrivant quelque part !
  • La réforme de l'orthographe est la pire chose qui soit arrivée au français ; le créole, c'est la meilleure. Mo anvi aprann inpe creole tellement c'est joli à entendre. Notre cerveau câblé francophone comprend à peu près un mot sur deux à débit de parole normal, un peu plus au ralenti. Il faut le voir écrit pour apprécier.
  • Le manger local est à peu près aussi mélangé que la langue et tout est délicieux. Le curry tire toutefois plus vers la version japonaise que vers l'indienne, ce qui est tout de même curieux d'un point de vue géographique...


Le plus intéressant à nos yeux se trouve sous l'eau, mais on y reviendra dans un article dédié, comme d'habitude.

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