dimanche 12 novembre 2017

Thaïlande, escale à Koh Phi Phi - Côté terre

Après la séance culture, nous voici donc à Koh Phi Phi (ça se prononce "pipi" ; je sais, désolée), un archipel de deux îles passé à la postérité depuis qu'un certain Leonardo DiCaprio est venu y poser son maillot de bain le temps de La Plage. 17 ans et un petit tsunami plus tard, les touristes continuent de se déverser sur ladite plage par bateaux entiers. Il faut dire qu'avec son sable blanc, ses palmiers, son soleil et son océan à 29°, Phi Phi a un petit air de paradis sur terre, surtout quand il fait un temps à dégivrer sa voiture le matin en région parisienne.

Le village de Tonsai vu des hauteurs

Bon, disons-le honnêtement, le paradis n'est pas facile d'accès (depuis Bangkok, il nous aura fallu 1h30 d'avion jusqu'à Phuket, 45 minutes de taxi jusqu'au port, 2h de ferry, puis 30 minutes de marche sous un soleil assassin pour trouver notre hôtel) et nous ne sommes pas exactement les seuls à connaître son existence, mais l'endroit vaut tout de même le détour. Les touristes qui se rendent à Phi Phi se divisent en deux catégories : les plongeurs et les teufeurs. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les deux populations n'ont pas tout à fait les mêmes horaires (les premiers sont debout à 6h30 tous les matins, ce qui est à peu près l'heure à laquelle les seconds envisagent d'aller se coucher), mais avec une bonne paire de boules Quiès, on arrive à cohabiter.


Si on ne savait pas que Phi Phi Don, l'île principale de l'archipel, a été presque intégralement détruite par le tsunami du 26 décembre 2004, on aurait du mal à s'en douter : les hôtels, bars, restaurants, centres de plongée, boutiques et salons de massage ont repoussé à l'identique dès l'année suivante, et aujourd'hui, il ne reste de la catastrophe que des panneaux indiquant la route à suivre (= le plus haut possible) en cas de tremblement de terre et d'éventuel raz-de-marée. On préférerait ne pas avoir à emprunter la route en question, merci bien.


Forcément, qui dit touristes partout dit restaurants pour tous les goûts : la cuisine "fusion" est très à la mode et donne des combinaisons assez improbables, comme ce resto israélo-thaï où le serveur parle un excellent français et où on vous propose une partie de Jenga pendant que vous attendez votre entrée. Et comme sur tous les cailloux perdus au milieu de l'océan et martyrisés par le soleil que nous avons eu l'occasion de visiter jusqu'ici, les chats sont absolument partout. La consanguinité a fait des ravages (la plupart des chats noirs ont une queue tronquée et/ou tordue et certains n'ont manifestement pas le bon nombre de neurones), mais leur présence nous permet presque d'oublier que nos propres monstres finissent par nous manquer, au bout de 15 jours...

Y'a pas que des chats, sur cette île !

Côté terre, Phi Phi a tout pour plaire (à condition de ne pas rechercher la solitude et le calme). Côté mer, c'est encore mieux - et on en reparle dans le prochaine article.

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